Sélectionner une page

La finance positive, ça existe vraiment ?

Profil

Je suis Tania Mirkovic : Créatrice de FundEtik, Analyste financier investissement, Entrepreneure, Autrice, Humaniste. Je mets la finance positive au service de l’impact social et environnemental pour bâtir une société meilleure demain et dès aujourd’hui.

Née en Yougoslavie, arrivée en France à Paris à l’âge de 3 ans, j’apprends le français en 6 mois. Aujourd’hui, je suis lyonnaise de cœur et d’adoption. L’humanité et la planète ont un sens réel et fort pour moi, pour les avoir traversés depuis mon plus jeune âge. La migration a été une expérience unique pour l’enfant que je fus. C’est un voyage qui m’a éveillée à l’humanité et à des espaces géographiques plus grands que les frontières d’un seul pays.

J’ai ainsi très jeune connu la diversité. Dans mon monde, l’inclusion est une règle plutôt qu’une exception. J’ai grandi dans cette réalité plurielle. Je me suis construite dans cette vie décuplée en étant bilingue entre 2 cultures et 2 pays. J’ai appris à bâtir des ponts et à multiplier les horizons.

C’est dans cet état d’esprit d’humanité éveillée que je crée FundEtik en 2019 pour contribuer par la finance positive à édifier une société meilleure demain et dès aujourd’hui. L’urgence climatique appelle des solutions. Notre société ne va pas tout à fait bien. Les crises sociales & environnementales nous rappellent à de plus justes équilibres de vie.

Je suis convaincue que l’avenir appartient aux entreprises positives qui développent des modèles économiques durables, résilients et inclusifs. En respectant la nature de l’Homme et les cycles de la Nature, notre maison à tous, les entreprises responsables sont en train d’ouvrir une ère de développement durable et soutenable pour la vie et la société. Nous ne sommes qu’au tout début de cette transition …

Le temps,
c’est de l’argent dit-on

La finance responsable ce sont des temps d’investissement de 7 ans au minimum. Dans ce temps long, choisir les bons partenaires investisseurs est d’autant plus stratégique pour les entreprises à impact et responsables. Alors, connaître les investisseurs en personne est fondamental dans une levée de fonds.

La levée de fonds n’est pas un long fleuve tranquille

Première erreur la plus répandue : la confusion des rôles. J’observe que les entrepreneurs qui n’ont pas de connaissance du monde de la finance confondent très vite les rôles et les différentes fonctions dans le monde de l’investissement. À juste titre peut-être car l’univers de l’investissement est fort vaste et de ce fait complexe à saisir pour un néophyte. Dans le secteur de l’investissement, chacun a une spécialité en fonction de critères bien précis : secteurs, outils financiers spécifiques, stades d’avancement des projets, statut juridique …Le résultat de cette méconnaissance entraîne des confusions où les entrepreneurs sociaux finissent par s’adresser aux mauvaises portes. Ce qui veut dire : beaucoup de temps investi sans atteindre leur cible ou bien très tard ou hélas trop tard !

La seconde erreur : se focaliser sur les chiffres et les hypothèses de performance. En effet, l’une des erreurs courantes est de croire que ce ne sont que des projets à mettre en avant et des chiffres à faire miroiter aux investisseurs ! Et qu’il suffit d’envoyer le message en masse à une liste d’investisseurs ! “Ça finira bien par prendre” se dit l’entrepreneur.e ! Je réponds : « Attention !!  » L’aspect relationnel avec les investisseurs est capital. La subtilité des relations humaines peut faire gagner beaucoup de temps et certainement éviter d’en perdre trop. C’est très important dans le métier que je fais. La relation humaine authentique est le ciment de la confiance nécessaire en finances. Je considère que je fais un métier avant tout humain où le relationnel est central. Et où on ne peut pas remplacer l’humain ni par l’intelligence artificielle ni par les machines. Elles ne sauront jamais interpréter un ton de voix, un regard, un sourire, un silence … pour entrer en relation vraie et pertinente avec l’investisseur à l’instant T. 

La troisième erreur : le temps est souvent court et compté. Pas toujours, mais ça arrive que les demandes arrivent tôt au regard de l’objectif à atteindre. Une levée de fonds à impact positif dure entre 6 à 9 mois ! L’un des grands défis pour vous entrepreneur.e pendant une levée de fonds est celui du temps et de l’énergie. Une levée de fonds, ça prend beaucoup d’énergie au détriment du reste.

Bon à savoir pour appréhender le timing : Le temps des investisseurs est fondamentalement différent de celui des entrepreneurs. Ce sont 2 temporalités qui se rencontrent et ne se comprennent pas toujours, laissant la place à des incompréhensions de part et d’autre. L’entrepreneur est dans l’action immédiate. L’investisseur est dans la réflexion, avec une mise à distance par rapport à l’action.

Mon rôle est de mettre du lien entre l’entrepreneur et l’investisseur, d’aplanir les difficultés, de faire naître du dialogue positif entre eux, de continuer à y croire et à convaincre même quand tout semble s’effondrer. Je tiens la barre et je continue …

Itinéraire d’une analyste financier humaniste

Comment je suis passée de la finance classique à la finance positive ?
Quand j’ai commencé, au début des années 1990, la finance à impact n’existait pas. La finance positive et responsable non plus. La finance à impact fera ses premiers pas presque une décennie après à la fin des années 90 / début des années 2000 et ce dans le plus grand des silences. Ce n’était qu’un bébé alors. Le carrefour de la finance appartenait exclusivement à la finance classique qui rimait avec rentabilité et profit.

La finance classique de l’époque avait un coût humain et un coût écologique caché, qui aujourd’hui est visible. Aujourd’hui, les entreprises à impact positif ont grandi et démontré qu’elles sont capables de conjuguer une rentabilité, certes correcte et non pas maximale, avec une mission sociale et environnementale forte.

Un jour de novembre 2016, quand j’œuvrais au sein des UP Cafés pour la promotion de l’innovation sociale, je découvre ce que vivent les entrepreneurs sociaux au quotidien : le difficile accès aux ressources financières. De ce jour, l’envie de créer FundEtik pour faciliter le parcours financier des entrepreneurs sociaux et environnementaux a germé dans mon esprit.

Aujourd’hui, au sein de FundEtik, j’utilise toutes les briques de mon expérience : analyse financière classique, analyse extra-financière, finance à impact, impact investing, levée de fonds en capital, road-shows financiers, relation investisseurs, rédaction, rechercher et trouver les informations stratégiques qui feront la différence dans les argumentaires destinés aux investisseurs, écoute, dialogue, …

Je suis un pont entre le monde classique de l’investissement et celui de l’innovation sociale. Je les connecte. Je décode les comportements financiers pour les entrepreneurs sociaux et environnementaux. Grâce à mon expérience de la finance traditionnelle et à ma connaissance de ses acteurs que sont les investisseurs, les gestionnaires de fonds, les gestionnaires de portefeuilles, je construis aujourd’hui des partenariats financiers avec des investisseurs responsables que je mets en lien avec des entrepreneurs à impact positif pour construire ensemble une société meilleure.

Ce qui m’amène à vous

Entrepreneur.e social & environnemental, vous êtes en train de changer l’économie. Les règles de la finance changent et s’adaptent aux nouveaux enjeux sociaux climatiques environnementaux.

Je suis ici pour vous éclairer et vous guider à travers les routes du monde de l’investissement. Mon activité FundEtik a été fondée pour et dans l’esprit de la transition socio-économique et environnementale. FundEtik est animée par la passion pour l’innovation entrepreneuriale.